C'était

Mercredi 1er février 2012

Théâtre d'Orléans - 20h 30 - Salle P-A Touchard

photo ataojmc
photo ataojmc

HAMLET

de William SHAKESPEARE - mise en scène, traduction, adaptation de Daniel MESGUICH

 

Avec William MESGUICH, Anne de BROCA, Laurent MONTEL, Zbigniew HOROKS, Sterenn GUIRRIEC, Mathurin VOLTZ, Sébastien DESJOURS, Sophie CARRIER, Claire CHASTEL, Florent FERRIER, Maxime DAMBRIN.

 

Durée : 3h 15 environ avec entracte

ATTENTION:

Location sur site FNAC et à FNAC Orléans à partir du

16 janvier 2012.

DERNIERES NOUVELLES:

Le contingent de places de la FNAC est épuisé.

 

Un petit volant de places que nous sommes tenus de conserver jusqu'au jour du spectacle sera mis en vente le 1er février à partir de 13h au guichet du Théâtre d'Orléans.


Merci de votre compréhension.

Le roi de Danemark a été assassiné par son frère Claudius. Celui-ci a usurpé le trône et épousé sans le moindre respect des convenances la veuve du mort, la reine Gertrude. Mais voici que sur les remparts du château d'Elseneur le spectre du mort fait son apparition: c'est pour révéler à Hamlet, légitime héritier de la couronne, les circonstances dans lesquelles le roi, son père, a été assassiné. Il lui demande aussi de le venger.

 

Hamlet promet d'obéir, mais sa nature mélancolique le plonge dans l'irrésolution et lui fait retarder le moment d'agir... Entre temps, il simule la folie pour détourner tout soupçon et ne rien laisser échapper de ses intentions. Tous ceux qui l'approchent en viennent à penser qu'il est tourmenté par son amour pour Ophélie, la fille du chambellan Polonius, qu'il avait courtisée autrefois, mais qu'il traite à présent avec cruauté...

 

Tel est le début de l'histoire.

 

Pour Daniel Mesguich, actuel directeur du Conservatoire national d'art dramatique, qui met en scène la pièce pour la quatrième fois, Hamlet est une histoire qui n'en finit pas...

 

"Quant à moi, quels que soient mes autres travaux, je n'aurai fait, au fond, que mettre en scène Hamlet toute ma vie. Je reviens toujours à lui, à sa lettre, inlassablement, tous les dix ans. Comme si c'était pour me "ressourcer", bien sûr, et pour ne pas perdre le Danemark - ce nord - trop longtemps... Comme si c'était aussi pour me "mesurer à lui", comme en un duel perdu d'avance ou encore pour prendre, à l'aune de cet absolu, la mesure de mon temps, relatif.

 

"Je reviens toujours à Hamlet. Ou c'est que toujours Hamlet me revient. Que du moins, il m'en revient toujours quelque chose, puisqu'à chaque lecture en effet, je lui prête, j'investis. Il me revient, donc. Déjà le voici, revenant, spectre, oui, tous les dix ans, sur mes propres remparts. Et s'il revient à moi, c'est aussi que par lui, à travers lui, je reviens à moi, comme après dix ans qui auraient été d'évanouissement..."

 

"Mettre en scène Hamlet, ce n'est pas raconter l'histoire d'un prince mélancolique au Danemark. Ce n'est même pas profiter des résonances que le texte pourrait avoir à notre époque et produire une mise en scène de l'heureuse coïncidence, mises en dialogues sur la scène grâce à Shakespeare. Non, il s'agit de procéder à une lecture active, en direct, dont chaque élément engage le tout du théâtre."

Daniel Mesguich